Le gris du ciel reflète souvent celui des hommes.
L'entrée dans la capitale, aperçue par l'astre chaud avant que Morphée ne le séduise, a certainement marqué celle d'un orage qui pointait déjà, avant ces jours.
Mais la pluie n'a commencé à tomber que lorsque le futile a fait son entrée, fulgurante, éclatante, me sautant au cou, noyant ma gorge sous son flot putrescent.
Paris. Capitale du vide, du factice, du vernis qui brille sous les feux des lanternes, avant de se briser contre une roche qu'il n'a jamais vaincue. La conscience. Noire, brute, sauvage. Celle qui croupit derrière l'attente, celle-là même, qui déverse son lourd flot de bile l'heure venue...
Mais parfois, dans mes rêves, se cache cette chimère, encore frêle... non je n'en dévoilerai pas les formes, elle est mienne, pas votre; mais l'important est de savoir qu'elle existe, assise dans un tout petit coin de songe, au portail de l'espoir.
Alors je la regarde scruter l'horizon, fière et confiante, et sens cette assurance me gagner.
Mais la pluie tombe toujours au-dehors...
Mais la pluie n'a-t-elle jamais cessé...
J'ai beaucoup ton texte, t'as de l'inspiration, moi ces temps-ci je n'en ai plus beaucoup...
A bientôt !