NecrophoralDecrepitude
Omnes Laedunt Ultima Sanat
Mercredi 19 janvier 2011 à 21:03
Avale toute cette lumière,
avant de redescendre
Te blottir au creux de l'horizon
Mardi 18 janvier 2011 à 23:06
J'ai fait cet étrange rêve, une nuit.
Je ne me souviens que de la fin, mais il se passa de nombreuses choses avant.
Face à la mer.
Une petite dune de sable et d'herbes, à quelques mètres derrière moi, m'isole du monde.
Rien que la mer, et la petite bande de sable.
Le ciel est d'un bleu terne et profond, éclairé par un soleil de 17h, doux et chaleureux.
Je suis pieds nus, dans le sable, et regarde l'horizon. Le soleil s'y trouve suspendu, faisant scintiller les flots.
C'est assez beau.
Je tourne la tête, car cela m'éblouit.
Les vagues se déroulent calmement sur la plage, jusqu'à mes pieds.
Alors, je me tourne d'un quart, et je plonge mes mains dans le sable, à la limite de l'endroit que l'eau atteint.
Je retire ici un peu de sable, et l'eau s'y engouffre. Lorsque la vague se retire, elle reste dans le petit trou que j'ai fait.
Mais lorsque la vague se retire, l'eau se glace.
Littéralement.
Comme une mini mare gelée.
Je recommence à côté. Même chose.
Surpris, j'avance d'un mètre, et je réitère. Même chose.
Réveil.
Vendredi 24 décembre 2010 à 0:22
Ma tendre, ma belle et douce,
Je ne pensais qu'un jour,
Face à votre jolie frimousse,
Je vous conterais mon amour.
L'ambre de vos yeux enivre les miens,
Mon âme suit la vôtre, chaque matin,
Et espère en silence de croiser le destin
Que les Nornes ont pour vous tissé de leurs mains.
Pétillante que vous êtes,
Emoustillez mon coeur!
Je redoublerai d'ardeur;
Vous êtes à vous seule ma fête!
Vos boucles blanches dans le vent,
Ma Séléné, mon Ophélie, laissent glisser
Des rayons d'un soleil affriolé
Qui rampent et brillent en pleurant.
Dansons, dansons à n'en plus pouvoir,
Je suis votre pour ce soir.
Tournons, rions, paysage fou,
Prenez ma main, offrez votre cou...
J'ose encore plonger mes lèvres en vous
Et goûter aux délices d'un parfum
D'une succulence et d'un goût!
On toucherait le divin...
Prenez-garde! Vous fondez ce soir,
A grandes lampées je vous happe!
M'inciter ainsi à boire!
C'est plonger dans un trou noir.
Ma douce, quand la passion nous frappe,
C'est en esclave qu'il convient de choir.