Ma tendre, ma belle et douce,
Je ne pensais qu'un jour,
Face à votre jolie frimousse,
Je vous conterais mon amour.
 
L'ambre de vos yeux enivre les miens,
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Mon âme suit la vôtre, chaque matin,
Et espère en silence de croiser le destin
Que les Nornes ont pour vous tissé de leurs mains.
 
Pétillante que vous êtes,
Emoustillez mon coeur!
Je redoublerai d'ardeur;
Vous êtes à vous seule ma fête!
 
Vos boucles blanches dans le vent,
Ma Séléné, mon Ophélie, laissent glisser
Des rayons d'un soleil affriolé
Qui rampent et brillent en pleurant.
 
Dansons, dansons à n'en plus pouvoir,
Je suis votre pour ce soir.
Tournons, rions, paysage fou,
Prenez ma main, offrez votre cou...
 
J'ose encore plonger mes lèvres en vous
Et goûter aux délices d'un parfum
D'une succulence et d'un goût!
On toucherait le divin...
 
Prenez-garde! Vous fondez ce soir,
A grandes lampées je vous happe!
M'inciter ainsi à boire!
 
C'est plonger dans un trou noir.
Ma douce, quand la passion nous frappe,
C'est en esclave qu'il convient de choir.