Vous m'expliquerez pourquoi j'ai tendance à naturellement parler anglais dans certaines situations.
Enfin là n'était pas le sujet.
Je me demandais pourquoi le subconscient se comportait comme un général d'artillerie compulsif, et la conscience comme un pâle miroir.
On essaie de positiver, de lancer des projets, de construire, mais rien à faire, la guillotine s'abat, fauche tout, et s'efface pour laisser place à une petite lanterne. On s'approche, on l'empoigne, on reprend notre chemin, déçu, irrité, triste, ces sentiments se mélangent en une mélasse confuse qui s'assèche sous le soleil naissant.
L'astre diffuse une tiédeur apaisante qui alanguit nos sens. Les joues roses trahissent une bonne circulation sanguine (non je voulais dire "un verre de trop lors du déjeuner dans l'herbe"), alors boucles au vent, on se laisse aller aux plaisirs juvéniles, vin et soleil dans une savoureuse collusion s'enlacent; et nous, buvons cet air riche et délicieux avec croissante délectation.
Puis retombe, la lame.